Journal déboussolé

Ronronnement et hurlements muets.

Merde.
Merde.
Je pense que ce mot défini littéralement ce que je ressens. Ça veut tellement dire, colère, tristesse, étonnement et j’en passe.
En fait, non, reprenons.
Je ne sais pas ce que je ressens.
Je sais que je l’aime - Dieu que je l’aime ! -, je sais que je suis fatiguée, je sais également que peut-être que tout cela n’est pas pour moi. Peut-être que la vie n’est pas pour moi.
Peut-être qu’être fille d’un type littéralement surdoué, d’une femme décédée d’un cancer et (surtout) copine d’un adorable gars plus vieux que moi, ce n’est pas exactement pour moi.
Soyons clairs, je pensais que ma vie serait parfaite et que je me marierai avec mon meilleur ami de maternelle. Que je deviendrai danseuse, chanteuse ou archéologue. Finalement, j’en suis à un point où je vais faire tout mon possible pour pouvoir suivre mon copain dans son école d’arts, et si possible, me marier avec.
Parce que, soyons clairs (le retour), il est tellement adorable. Tellement parfait. Tellement, tellement pas pour moi. Je suis une garce et c’est un véritable ange.
Un véritable amour.
Donc, par conséquence, il n’est pas pour moi.
Et je l’aime tellement.
Voilà la seule chose dont je suis sûre dans ma vie, je crois.