Journal déboussolé

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février 2017

Ronronnement et hurlements muets.

Merde. Merde. Je pense que ce mot défini littéralement ce que je ressens. Ça veut tellement dire, colère, tristesse, étonnement et j'en passe. En fait, non, reprenons. Je ne sais pas ce que je ressens. Je sais que je l'aime - Dieu que je l'aime! -, je sais que je suis fatiguée, je sais également que peut-être que tout cela n'est pas pour moi. Peut-être que la vie n'est pas pour moi. Peut-être qu'être fille d'un type littéralement surdoué, d'une femme décédée d'un cancer et (surtout) copine d'un adorable gars plus vieux que moi, ce n'est pas exactement pour moi. Soyons clairs, (...)

Pourquoi?

J'ai besoin d'écrire, de m'exprimer, de dire ce qui me passe par la tête à quelqu'un, quelque chose. Pas à mon copain ou ma meilleure amie, à quelqu'un d'étranger. Parce que peut-être que si je le mets en ligne, j'aurai plus le courage de lire, parce que peut-être que comme ça le retour de ce que je ressentais ne reviendra pas. Parce que, merde, la dépression n'a pas besoin de revenir. Parce que, merde, cette fois-ci, si ça revient vraiment (partant du principe où cela est parti un jour) je ne serai pas la seule a flancher. Et je ne peux pas me permettre de faire flancher (...)