J’ai besoin d’écrire, de m’exprimer, de dire ce qui me passe par la tête à quelqu’un, quelque chose.
Pas à mon copain ou ma meilleure amie, à quelqu’un d’étranger. Parce que peut-être que si je le mets en ligne, j’aurai plus le courage de lire, parce que peut-être que comme ça le retour de ce que je ressentais ne reviendra pas.
Parce que, merde, la dépression n’a pas besoin de revenir.
Parce que, merde, cette fois-ci, si ça revient vraiment (partant du principe où cela est parti un jour) je ne serai pas la seule a flancher. Et je ne peux pas me permettre de faire flancher quelqu’un d’autre que moi. Je n’ai pas le droit de le détruire, il est déjà dans un équilibre précaire. Je n’ai pas le droit de lui faire du mal car il est le seul souffle d’air frais dans ma vie. Il est la caresse du soleil sur ma peau, le souffle du vent dans mes cheveux.

J’ai besoin de lui, de ses bras, de ses mains, de ses lèvres.

J’ai besoin de lui. Terriblement besoin de lui.

Et ceci est pour empêcher le retour de la dépression. Ou de Deb, pour les connaisseurs.

J’ai déjà des TOC (minimes, "calculer" la quantité de nourriture que je mange de chaque côté de ma bouche n’est pas énorme, à bon entendeur) pas besoin d’avoir de nouvelles marques qui montrent à quel point je regrette ma naissance.

Je ne peux pas la regretter, elle m’a fait rencontrer mon doux soleil.